À l’instar de l’année dernière, xfire a demandé un j-drama avec Abe Hiroshi dans le cadre de cette animation de Noël.
Il n’y a pas si longtemps que ça, alors que je regardais un film où Abe Hiroshi a un tout petit rôle (Densen Uta), je me suis dit qu’il était vraiment temps que je creuse davantage ce dans quoi il avait joué. Comme les coïncidences sont parfois bien faites, je me suis donc penchée récemment sur une série japonaise assez récente où il a le premier rôle. Shiroi Haru, dont le titre signifie printemps blanc, est un renzoku de onze épisodes diffusés entre avril et juin 2009 sur Fuji TV. Seul le premier épisode est plus long que la moyenne puisqu’il dure 53 minutes au lieu des 45 habituelles. Aucun spoiler.
Sakura Haruo est un homme d’une quarantaine d’années qui vient de sortir de prison. Enfermé pendant neuf ans pour meurtre, il se retrouve certes à l’air libre mais il se fait rapidement voler ses quelques maigres économies. Totalement déconnecté de la réalité, il a perdu toute faculté sociale et ne connaît pas grand-chose aux nouvelles avancées technologiques. Avant tout, il cherche à entrer en contact avec son ami de l’époque, Yasuoka Tatsuya. Dix ans auparavant, tous deux étaient alors yakuzas mais ont depuis quitté ce monde dangereux. De toute manière, Haruo, s’il a été un yakuza, n’a jamais été un véritable malfaiteur. Il suffit de voir de quelle manière il perpètre son crime pour s’en rendre compte. Yasuoka lui apporte une mauvaise nouvelle, sa compagne, Takakura Mariko, est décédée des suites de sa maladie très peu de temps après son arrivée en prison. Le choc est d’autant plus massif pour Haruo car s’il s’est chargé de l’assassinat d’un yakuza, c’est sous condition que son clan verse une forte somme d’argent à Mariko dans le but de se soigner. Pourquoi cet argent n’a-t-il pas suffi ? L’a-t-elle réellement reçu ? D’après Yasuoka, ce serait le cas. Avant de mourir, elle vécut un certain temps avec un boulanger, Murakami Yasushi. Ce dernier n’a-t-il pas profité d’une femme en situation de faiblesse ? Hors de lui et bien décidé à faire payer à celui qu’il juge coupable de la perte de Mariko, Haruo entre en guerre froide contre ce boulanger. Sans commettre quoi que ce soit de répréhensible, il distille un certain climat de peur ambiante, profitant de son physique assez imposant. Les choses commencent toutefois à changer à partir du moment où il se prend d’affection pour Sachi, la fille de Murakami.
Shiroi Haru a été écrite par le même scénariste que Kekkon Dekinai Otoko, Ozaki Masaya, et cela se sent. Outre la présence d’Abe Hiroshi dans le rôle principal, la série sait surtout rester simple sans pour autant en devenir simpliste. Pourtant, au vu de ses sujets abordés, elle avait tout pour profiter du pathos et de la surenchère. L’écriture de l’histoire est telle qu’elle reste sobre et n’en devient alors que plus touchante. Haruo est un ancien yakuza ayant fait de la prison. Lorsqu’il en sort, il cumule donc les tares aux yeux de la société d’autant plus qu’il boîte suite à son crime. Peu affable, il ne sourit jamais et semble ne plus attendre grand-chose de la vie. Il souhaite juste savoir pourquoi sa compagne est décédée. En entrant dans le milieu carcéral, il n’avait qu’un souhait, qu’elle vive heureuse. Qu’elle l’attende ou pas n’entrait absolument pas en ligne de compte. Il est certes déçu qu’elle ait aussi rapidement trouvé un autre homme mais il ne la blâme pas. Au contact de la petite Sachi, il apprend à s’ouvrir sur le monde. Abe Hiroshi incarne parfaitement Haruo et propose un personnage nuancé, en lutte intérieure. Être un ancien yakuza est difficile, sortir de prison l’est peut-être encore plus ; cumuler les deux statuts complique énormément les choses. Shiroi Haru montre les difficultés liées à la réinsertion, entre l’impossibilité de trouver un emploi correct, les préjugés et la marginalisation ambiante. Haruo est partagé entre son envie de devenir quelqu’un de bien, faire les choses correctement et ce sentiment que de toute manière, quoi qu’il en fasse, personne ne semble vouloir lui donner sa chance. Pourquoi se compliquer ainsi la vie, il pourrait tout aussi bien retourner à ses anciens démons, autrement dit choisir la voie de la simplicité. La série est l’histoire d’un homme qui cherche la rédemption. Si ce désir n’était assurément pas en ligne de mire lors de sa sortie de prison, c’est la rencontre avec une petite fille qui va changer son existence. Il passe du statut d’homme qui se préoccupe uniquement de sa personne à quelqu’un qui réussit à éprouver de l’empathie pour d’autres.
N’ayant pas le sou, il passe sa première nuit hors de prison dans un manga kissa. (Au Japon, il est effectivement possible d’y rester toute une nuit et d’y dormir. Les formules sont bien moins coûteuses que dans un hôtel, il n’y a évidemment pas de lits mais il y a souvent des douches.) C’est là que Haruo rencontre deux jeunes, eux aussi en marge de la société. Contre toute attente, les trois finissent ensuite par squatter ensemble un petit local en haut d’un immeuble. Nishida Shiori et Kojima Yûki sont deux jeunes vivotant de tout et de n’importe quoi. S’étant rencontrés il y a peu de temps, ils se sont liés d’amitié et multiplient les combines afin de se faire de l’argent. Yoshitaka Yuriko (Love Shuffle, Ashita no Kita Yoshio, Tôkyô DOGS) et Endô Yûya (Voice, Churasan, Nodame Cantabile) portent respectivement leurs traits. L’accent est plus particulièrement mis sur Shiori, jolie et un brin ingénue. Elle tire son épingle du jeu grâce à l’interprétation de Yoshita Yuriko, toujours aussi subtile et rafraichissante, ainsi que grâce aux fêlures liées à son passée. Entre les trois se noue une relation presque familiale, les deux jeunes ayant besoin d’une figure adulte pour les guider. Si Haruo bougonne dans son coin et semble n’en avoir rien à faire d’eux, il leur donne toujours des conseils sans avoir l’air de les dispenser. Shiroi Haru traite avec juste mesure les difficultés de nombreux jeunes Japonais qui ne savent que faire de leur vie, sans la possibilité d’être réellement aidés et qui ne parviennent plus à se raccrocher à la société qui ne leur tend pas la main.
Si la réinsertion et le mal-être des jeunes sont présents dans la série, c’est surtout la confrontation entre deux hommes que tout oppose et la relation entre un ancien prisonnier et une petite fille qui sont la figure de proue de Shiroi Haru. Lorsque Haru rencontre Sachi, il ne voit au départ qu’une banale petite fille mais très rapidement, il se prend d’affection pour elle, sans trop savoir pourquoi ; la réciproque est de mise. Bien qu’il soit mal vu de s’attacher à un enfant pour des raisons évidentes, Haruo ne peut s’empêcher de penser à elle tant elle semble lui redonner goût en toutes les petites choses de la vie. La véritable nature de leur relation est très aisément devinable et ce, dès le premier épisode, tout comme les secrets quant au fameux argent, mais cela n’est aucunement dérangeant. Shiroi Haru est de toute manière assez prévisible, notamment parce qu’il est généralement question d’un quotidien ordinaire. Murakami, le père de Sachi, voit d’un très mauvais œil que Haruo soit présent dans la vie de sa fille. Si ses raisons paraissent compréhensibles, d’autres qu’il cache viennent le perturber d’autant plus. Murakami est un boulanger apprécié et qui travaille très dur. La mère de Sachi étant décédée rapidement après la naissance de celle-ci, c’est sa sœur, Takamura Kanako, qui prit le relai et qui veille désormais sur son beau-frère et sa nièce. C’est avec plaisir que l’on retrouve ainsi la toujours aussi sympathique Shiraishi Miho (Orange Days, Asukô March!, Nodame Cantabile). S’il y a une évidente volonté de travailler un minimum le personnage et ses désirs enfouis, il aurait été agréable qu’il soit davantage exploité. Mais ne boudons pas car il y a tout de même du matériel à se mettre sous la dent. A contrario, Murakami, le boulanger, est correctement exploité et finement interprété. Le génial Endô Kenichi (Crows Zero et beaucoup d’autres films de Miike Takashi) lui donne toutes les nuances nécessaires afin d’en faire un père aimant qui serait prêt à tout pour sa fille mais qui est partagé avec ce que sa conscience lui dicte. À force de vouloir être parfait, il finit par passer à côté de certaines choses. Par exemple, en travaillant comme un forcené pour que Sachi ne manque de rien, financièrement parlant, peut-il aller s’amuser avec elle ? La brusque arrivée de Haruo le pousse dans ses retranchements, d’autant plus que Sachi se prend immédiatement d’affection pour cet ancien prisonnier pas si inconnu que ça. Il est assez difficile de parler en profondeur de ce qu’il s’y passe sans dévoiler un point de l’intrigue donc vous m’en voyez désolée si cela est très confus pour qui n’a pas regardé la série. Quoi qu’il en soit, la dynamique qui s’instaure entre Haruo et Murakami est intéressante et évolue au fil des épisodes. Se voyant d’abord comme des ennemis, ils finissent par se comprendre et réalisent que de toute manière, ils partagent le même but, c’est-à-dire le bonheur de Sachi. Cette dernière est âgée de huit ans au début de l’histoire. Plutôt éveillée, elle passe son temps à dessiner et est de nature enjouée. Ohashi Nozomi l’incarne de manière relativement correcte si l’on tient compte de son âge. Elle a davantage de mal dans les scènes où l’émotion prime mais n’est jamais mauvaise. Pour des raisons qu’elle ne s’explique pas, Sachi apprécie la compagnie de Haruo et souhaite toujours lui parler, le voir et le faire participer à sa vie. Leur lien est fort et très joliment reflété à l’écran.
Shiroi Haru pousse une certaine réflexion sur ce qui nous semble juste ou non et sur la nécessité de suivre cette voie ou pas. Sans donner de réponse, probablement parce qu’il n’en existe pas, la série titille l’esprit du téléspectateur qui ne peut demeurer indifférent. La conclusion de cette histoire semble avoir par contre déplu à un certain nombre de personnes, des lettres de mécontentement ayant même été envoyées à la chaîne. Si elle ne peut éviter le côté presque cliché, elle semble dans une certaine mesure logique et amèrement ironique. Personnellement, j’espérais quelque chose de cet acabit.
Il paraît assez clair qu’avec un scénario de cette trempe, le risque est de trop en faire et de ne pas lésiner sur les bons sentiments. Pourtant, Shiroi Haru demeure subtile et trouve le juste milieu. La tristesse dégagée par Haruo et le malheur qui s’est abattu sur lui sont largement contrebalancés par l’humour des deux jeunes et la luminosité de Sachi. Si l’on est touché par ce que l’on voit à l’écran, l’ambiance n’est pas pour autant étouffante ou déprimante. C’est même tout le contraire. Il en ressort dès lors beaucoup de douceur et une certaine nostalgie mêlée au ton doux-amer. Il est vrai que le rythme est lent et qu’il ne s’y passe pas grand-chose mais la série n’est pas plate et sans saveurs. Les personnages évoluent progressivement et l’intrigue avance de manière tranquille mais avec assurance. Comme souvent, Nakanishi Kyô (Tiger & Dragon, Kisarazu Cat’s Eye, Kekkon Dekinai Otoko) propose une jolie bande-son bien qu’elle force peut-être parfois légèrement l’émotion.
Au final, Shiroi Haru est une série délicate et poignante méritant assurément que l’on s’y attarde. Les deux excellents acteurs principaux brossent le portrait de deux hommes différents mais qui n’aspirent qu’au bonheur d’une petite fille. Plutôt que d’opter pour le misérabilisme et la facilité, le j-drama prend un chemin plus difficile en favorisant la subtilité, la douceur et la tendresse teintée d’une dose d’amertume. En dépit d’un rythme assez lent, les épisodes ne sont jamais ennuyants car ils parviennent à insuffler suffisamment de vie et d’humour tout en travaillant plutôt convenablement les protagonistes. Plusieurs d’entre eux auraient tout de même mérité davantage de développement. Tout comme le printemps, le temps vient où les changements se déroulent, permettant à certains personnages de fleurir et de se transcender. Il n’y aucune envie de sensationnalisme, juste un souhait de peindre le quotidien ordinaire bouleversé par un évènement quelque peu extraordinaire. Shiroi Haru favorise la sincérité et l’expression des sentiments. Elle n’a pas à user d’artifices pour devenir incontournable. C’est aussi simple que ça.
Après avoir lu ton avis, j’en déduis que contrairement à ce que j’avais pensé au départ, c’est plus émouvant que triste. Beaucoup d’éléments font que ce drama me tente bien: Hiroshi Abe, Masaya Ozaki (j’ai beaucoup aimé « Kekkon Dekinai Otoko ») et Kyo Nakanishi (j’ai chanté ses louanges dans mes commentaires sur ton article concernant l’utilisation de la musique…). Je crois comprendre que Hiroshi Abe frappe fort une fois de plus en incarnant un personnage nuancé, mais c’est le genre de rôle qui lui va comme un gant. Il va falloir que je me penche sur ce drama un de ces jours, moi!
Merci pour ton article!
Oui voilà. Je ne l’ai pas trouvé particulièrement triste d’autant plus qu’il y a beaucoup d’humour qui contrebalance l’émotion. Si c’est l’unique point qui te freinait, je pense que dorénavant tu peux te lancer ;) Et puis je suis presque sûre que tu apprécieras la jolie musique. Malheureusement, je crois que l’OST n’existe pas dans le commerce. Je n’ai pas réussi à le trouver sur les sites de VPC .__.
Je souscris pleinement à ton point de vue sur cette série. Ta critique est très complète et démontre parfaitement la justesse et la beauté simple de ce drama. J’ai juste regretté un je-ne-sais-quoi qui aurait permis de faire de Shiroi Haru un drama encore plus marquant, le quotidien des personnages étant parfois un peu monocorde à mon goût. Pour autant, c’est une série très recommandable et, entre autres points forts, les fans d’Abe Hiroshi ne pourront que s’enthousiasmer de la performance de l’acteur.
Il manque peut-être un tout petit quelque chose en effet. C’est d’ailleurs sûrement pour cela que je n’ai pas dépassé les quatre étoiles. Il n’en demeure pas moins qu’il est plus que réussi. Je n’ai pas vu les épisodes passer et pourtant, en raison de l’animation et du fait que je ne pouvais rester compter les nuages, j’ai été obligée de les enchaîner à vitesse grand V.
Il va vraiment falloir que je donne davantage sa chance à Abe Hiroshi en 2012. J’avais déjà dit ça pour 2011 mais cette fois, il ne faut pas que je laisse trop traîner les choses !
Abe Hiroshi <3 La première image est super jolie et j'avoue que ça m'attire ! Tout blanc, tout pur… Je n'ai pas vu ce drama (j'en vois si rarement maintenant T__T) mais il est clair que tu me donnes grandement envie de le voir. J'ai commencé à le télécharger, je t'en dirai des nouvelles :)
En tout ca, j'adore ta conclusion et notamment cette phrase : "Tout comme le printemps, le temps vient où les changements se déroulent, permettant à certains personnages de fleurir et de se transcender." Je pense que c'est une très bonne interprétation du titre du drama :)
Oh chouette, déjà. N’hésite donc pas à venir me dire ce que tu en penses. C’est vraiment une jolie série toute douce et tranquille. Je crois par contre que tu n’as pas trop apprécié Bara no nai Hanaya (tu l’as terminée au fait ?) qui repose quelque peu sur le même rythme. J’espère que tu arriveras quand même à passer du bon temps devant celle-ci.
Ce drama-là me tente depuis un moment je dois dire. Je connaissais l’affiche, le synospsis et j’aime bien les acteurs… cela me tentait vraiment et ton avis ne fait que confirmer mon envie de le regarder. ! Par contre je dois dire qu’une de tes images m’a … disons qu’elle a retenue mon attention. au début j’étais tout à fait dans le trip « Abe Hiroshi, nuance, émotion, réinsertion sociale, etc » et subitement j’ai vu des cheveux jaunes…. ça m’a coupée dans mon élan mais maintenant je suis intriguée: quel parcours social a bien pu amener ce jeune homme à priori plutôt sympathique à arborer ce genre de coiffure? Je dois résoudre cette énigme!
Ah oui, Endô Yûya, haha. Je ne sais pas ce qui lui est arrivé dans cette série ! Il a mangé un caniche et a voulu imiter la coiffure immonde de Yamapi dans Buzzer Beat en faisant encore pire ? O__o Désolée de te freiner dans ton élan mais je doute que le visionnage du drama réponde à ta question de la plus haute importance ;)
Je suis content que le drama t’aies plu. Je savais même pas que le scénariste de Shiroi Haru était le même que celui de Kekkon Dekinai Otoko. C’est peut-être pour ça finalement que après avoir adoré Kekkon, j’ai beaucoup apprécié ce Shiroi Haru.
Après concernant la fin, je peux comprendre qu’elle ait déplu à certaines personnes. Moi-même j’aurais espéré que ça se finisse bien, même si je trouve la fin très bien comme elle est.
Oh, je croyais que tu avais justement fait exprès de me donner celui-ci comme tu savais que c’était le même scénariste. Je crois même que c’est la même équipe derrière. Je trouve qu’on sent bien assez le coup de crayon. Sobre comme il faut, un petit peu piquant par moment et le juste milieu pour les émotions. C’est une association qui fonctionne bien.
Je n’avais pas trop réfléchi à la fin mais comme ça, elle me convient. Ils auraient peut-être pu s’arrêter avec les dernières images dans le resto, je pense que ça aurait davantage satisfait les gens.
En tout cas, merci de m’avoir fait regarder cette série. Je n’ai aucune idée de quand je l’aurais casée un jour dans tout ce que j’ai à voir. Et une erreur de réparée !
Shiroi haru avait fait partie de mes drama préférés vus en 2009, et encore une fois je retrouve bien mon point de vue dans ta critique. Abe Hiroshi est vraiment un acteur génial, je ne me lasse pas de le voir !
Je n’avais pas réfléchi précisément en regardant le drama à la façon dont il pourrait se terminer, mais je trouve également que la fin est très bien comme elle est. Je ne savais pas qu’il y avait eu des plaintes à ce sujet, et ça me fait penser au drama Smile, qui il me semble a eu au bout du compte une fin moins mauvaise que ce qui était envisagé suite aux protestations des téléspectateurs.
Après avoir écrit mon billet, je suis allée fouiller dans tes archives pour lire le tien et j’ai effectivement remarqué que tu l’avais beaucoup apprécié, ce que je comprends :)
Comme je viens juste de l’écrire dans un commentaire plus haut, je n’avais pas trop réfléchi à la fin non plus. C’est en lisant le sujet sur le forum de D-Addicts que j’ai vu que beaucoup criaient à l’arnaque et à la surenchère. Les Japonais ont même été apparemment furieux. Ce que tu dis sur Smile me déplaît pas mal par contre. J’ai prévu de regarder cette série début 2012, je l’ai récupérée il y a quelques mois. Savoir qu’elle a été aseptisée ne me donne plus trop envie de me lancer. C’est tout bête mais bon.